Petit malheur et grands bonheurs !

16 juillet 2012

Bon, commençons par les grands bonheurs ! Le premier est pour Bruno, qui a fêté dignement ses 37 printemps !! Il a été reçu à la maison comme un roi, avec déguisements, gâteau choco-coco, chant d'anniversaire, et bien sûr d'énormes bisous.

L'autre bonheur, c'était la kermesse de l'école pour nos deux loulous ! Un vrai parc d'attraction dans la cour : jeux gonflables, pêche à la ligne, tour de poneys, maquillage...

A chaque stand, le cadeau rêvé des enfants était le même : un pot de nutella, en effet ici le nutella est une denrée précieuse. Pour un petit pot (type verre à moutarde), il faut compter 790 francs pacifiques, soit environ 7 euros ! A ce prix là, il se fait rare dans les armoires. Bon, nous n'en avons (hélas) pas gagné, en revanche, ils se sont bien amusés !

Voilà, c'était pour les Grands bonheurs, maintenant passons au petit malheur... Bon tout petit, pas de panique !

Tout commence un lundi de juillet. J'avais une journée de RTT, Bruno était en vacances et les enfants à l'école. Alors avec mon doudou on s'est dit "tiens on se ferait bien une rando !". Direction donc les monts Koghis, à quelques kilomètres de Nouméa. Randonnée annoncée assez sportive d'une durée de 4 heures. On prend des sandwichs, et nous voilà sur le sentier à 8h30. On se perd au début, car la marche n'était pas balisée, mais on retrouve notre chemin. Cette ballade a pour nom: "Tour des Sommets". Donc normalement deux sommets et un col à franchir. Ce fût en effet très sportif, avec de l'escalade :

Bon, au bout de 4 heures, nous avons passé un seul sommet, et nous sommes au niveau du col. Après tant d'efforts, la récompense est nulle, voici la vue, la tête dans les nuages :

Sauf, qu'une question se pose à nous : si on continue, nous ne sommes pas sûrs d'être redescendus avant la nuit, et franchement, faire demi tour est quasi suicidaire vue l'escalade que l'on vient de se taper ! Bon, ne cédons pas à la panique, super doudou propose de faire demi tour et de bifurquer dès que l'on voit un sentier pour éviter la désescalade.

Evidement, pas de sentier pour bifurquer, nous sommes partis sans boussole et sans lampe torche : des novices quoi :)

En revanche le ciel se dégage et nous pouvons observer de beaux paysages :

- d'un côté de la montagne, vue sur le grand Nouméa (et ses ilots) :

Et de l'autre une vue sur le Mont Dore

Donc on commence à descendre à travers la forêt, avec pour seul horizon les arbres qui nous entourent. Dans ces conditions difficile pour s'orienter, la forêt est dense, on voit à peine le ciel. On garde les sandwichs dans le sac, en prévision, si l'on doit rester bloqué le soir, il faut garder à manger.

On se prépare à appeller les copains pour récupérer les loulous à l'école, au cas ou...

Pendant plus de deux heures de descente à l'aveugle, on tombe, on se fait mal, on trébuche, on glisse... Pour ENFIN tomber sur un sentier. Bref, après 7 heures de marche sans s'arrêter, on revient enfin au point de départ, avec un short troué, des jambes couvertes de boue et de bleus, et de jolies anecdoctes...

Enfin, pendant plusieurs jours doudou a eu besoin de se badigeonner de crème musculaire, quant à moi j'avais des courbatures des cervicales aux doigts de pieds !

Bon, on refera des randos, mais les monts koghis vont attendre un moment avant de nous revoir. (et on viendra avec boussoles, lampes, couvertures de survie et fusée de détresse :)

Posté par bruno-sonia à 19:52 - Commentaires […] - Permalien [#]

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